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Un fondateur d'altcoin très médiatisé déclare : "95 % de l'industrie est une décharge", et encense son propre jeton.

Le fondateur d’un projet qui avait autrefois fait l’objet de beaucoup de battage médiatique a affirmé qu’une grande partie de l’industrie des cryptomonnaies était une poubelle.

 Un fondateur d'altcoin très médiatisé déclare : "95 % de l'industrie est une décharge", et encense son propre jeton.

Johan Allard28 avril 2024

Dominic Williams, fondateur de la Fondation Dfinity et son scientifique en chef, a récemment exprimé son inquiétude quant à l'état actuel de l'industrie de la cryptographie et de la blockchain. Williams, qui travaille dans ce domaine depuis près d’une décennie, est particulièrement critique à l’égard de ce qu’il perçoit comme une tendance à investir dans « de faux médicaments miracles, qu’il appelle l’huile de serpent ».

La notion d’« huile de serpent » est généralement utilisée pour désigner diverses substances ou mélanges vendus comme médicaments sans que leur valeur ou leurs propriétés médicinales ne soient prouvées par des tests scientifiques.

« Les gens investissent en fait dans l’huile de serpent. Ils disent : « Je vais investir dans celui qui a la meilleure huile de serpent parce qu'il a un meilleur marketing » », a déclaré Williams.

La Fondation Dfinity, une organisation à but non lucratif dont le siège est à Zurich, est le principal soutien de l'Internet Computer Protocol.

Cependant, Williams a déclaré ce qui suit à propos du secteur des crypto-monnaies en général :

« Il y a évidemment beaucoup de déchets. :

95 % des blockchains sur le marché sont des déchets et ne font que vendre de l’huile de serpent.

»

95 % des blockchains sur le marché sont des déchets et ne font que vendre de l’huile de serpent.

Bien que Williams reconnaisse l'utilité des blockchains comme Bitcoin, Ethereum, Solana et Avalanche, il pense que les gens ne comprennent pas pleinement leurs limites dans la construction d'un Internet évolutif, efficace en termes de coût et de temps. Il fait valoir que Internet Computer Protocol, qu’il décrit comme la « seule blockchain de troisième génération », a le potentiel d’alimenter une nouvelle ère d’interactions en ligne entièrement en chaîne.

Williams fait valoir que même si certaines chaînes de blocs populaires sont efficaces dans le traitement des transactions, elles ne sont pas capables de constituer la base d'un Internet complètement nouveau et décentralisé qui sera largement adopté par les utilisateurs traditionnels.